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Nomenclature

Columba palumbus Linnaeus (1758).

Columbidae

Statut du taxon : accepté
Synonymieaucune.
Noms vernaculaires : pigeon ramier, palombe ; Engl. common woodpigeon.

Bibliographie

R.D. Etchecopar & F. Hüe, Les Oiseaux du Nord de l'Afrique, Boubée, 1964.

R.D. Etchecopar & F. Hüe, Les Oiseaux du Proche et Moyen Orient, Boubée, 1970.

Derek Goodwin, Pigeons and Doves of the World, 1977.

R.D. Etchecopar & F. Hüe, Les Oiseaux de Chine, Mongolie et Corée, non Passereaux , Ed. du Pacifique, 1978.

R. Howard & A. Moore, A complete checklist of the Birds of the World, Oxford UP, 1980.

Urban Jacques, Elevage des oiseaux d'ornement, J & D Editions, 1990. (en vente dans notre boutique)

Collectif, Handbook of the birds of the world, Volume 4 - Lynx Edicions 1997.

Collectif, Illustrated checklist of the birds of the world, Volume 1 - Lynx Edicions 2014.

 

Iconographie

Collectif, Handbook of the birds of the world, Volume 4 - Lynx Edicions 1997 : 4.

Urban Jacques : 1 ; 2. aire naturelle de répartition (voir légende couleurs) ; 3 et 5. (juvénile)

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Pigeon ramier

 

Description détaillée

 

Taxinomie : Le pigeon ramier forme une super-espèce avec C. bollii et C. trocaz originaires de Macaronesie mais aussi avec C. unicincta d'Afrique et C. junoniae des îles Canaries.

 

Caractéristiques :  Le pigeon ramier est un gros pigeon d'environ 40-45 cm pour un poids très variable entre 300 et 650 g. Il a un plumage d'ensemble gris-bleu plus ou moins cendré, plus sombre sur les ailes et à reflets pourpres, verdâtres et violacés sur les côtés du cou, de part et d'autre d'une large tache blanche. La poitrine est d'un rose lie-de-vin à mauve pâle devenant crème sur le ventre et gris bleuté sur les flancs. Les rémiges sont noirâtres et l'aile est bordée d'une bande blanche très visible, surtout en vol. La queue est grise dans sa moitié supérieure et noirâtre dans sa moitié terminale. Iris jaunâtre ; pattes rouge-brique ; bec orangé avec la base plus rouge ; cire blanche. Les deux sexes sont strictement identiques, mais parfois on peut les distinguer notamment s'il s'agit de vieux oiseaux le mâle ayant les taches blanches beaucoup plus grandes et la poitrine plus rose, plus colorée.

 

Moeurs : Généralement, le pigeon ramier cherche sa nourriture dans les arbres, celle-ci étant très variée : bourgeons, fruits (y compris les glands à l'automne qui sont pourtant gros pour l'oiseau), jeunes et tendres feuilles, mais aussi quelques chenilles. Régulièrement, dans la journée, il vient se nourrir sur le sol; auquel cas il complète son régime avec toutes sortes de graines (surtout dans les zones cultivées), de petits invertébrés et de jeunes feuilles d'herbe. Sauf en dehors des migrations ou des périodes hivernales, les pigeons ramiers vivent en couple. C'est à partir du mois d'avril que le couple construit un nid lâche constitué de petites branches ou utilise les vieux nids d'autres espèces ; habituellement, il est situé assez haut, dans un arbre. Lors de la parade nuptiale, le mâle gonfle le cou et possède la queue plus ou moins ouverte ; le plus souvent il poursuit ainsi la femelle sur le sol ou les branches en roucoulant. La ponte comprend deux oeufs blancs (44 x 30 mm) couvés par les deux sexes pendant 16 à 17 jours. Les poussins ont la peau noir-bleuâtre alors que le duvet très peu abondant est crème-jaunâtre et plutôt hirsute. Les jeunes restent au nid pendant 30-35 jours après quoi ils suivent leurs parents encore quelques jours, commençant à se nourrir d'eux-mêmes. Leur plumage est semblable à celui des adultes mais plus foncé avec la poitrine plutôt couleur rouille et les taches blanches du cou absentes. Bien souvent, la femelle prépare une seconde ponte qui elle-même sera suivie d'une troisième aux environs du mois d'août, un peu plus tard dans le Sud. Généralement, ce n 'est qu'à partir de la seconde ponte, vers le mois de juin que les jeunes ont le plus de chance de voir le jour et si c'est le cas, d'arriver à l'état adulte, souvent à cause d'un printemps pluvieux.

 

En captivité, le maintien des pigeons ramiers ne pose guère de problème, surtout si on leur offre la possibilité de s'ébattre. Les pigeons ramiers sont des oiseaux farouches qui ne se reproduiront que s'ils sont au calme c'est à dire s'ils ne sont pas dérangés par des visites trop fréquentes ou par des chiens. Quoiqu 'il en soit, les pontes sont irrégulières et le succès n'est pas constant. On peut par contre, établir son élevage en volières plus modestes.

 

Origine géographique : l'espèce est originaire d'Europe jusqu'à l'Oural et au Caucase ; elle est aussi présente aux Azores, dans le Nord du Maroc, en Turquie et dans le Nord-ouest de l'Iran puis en Afghanistan au Nord du Pakistan et dans le Sud-est du Kazakhstan. Originellement le pigeon ramier résidait dans les forêts de feuillus où les clairières nombreuses apportent le complément à la nourriture arboricole. De nos jours, il fréquente même les zones cultivées entourées de bosquets et les zones urbaines (parcs, jardins et jusqu'aux arbres des avenues profitant de la nourriture jetée aux pigeons domestiques. On les trouve jusque vers 1500 m d'altitude.

Jacques Urban 1990 révisé en 2021.

 

Statut dans la nature : en danger ; vulnérable ; pas globalement menacée ; fréquente ; abondante

Elevage en Europe : aucun ; occasionnel ; peu commun ; commun ; abondant.

Taxons inférieurs : 4 sous-espèces acceptées à ce rang en plus du type

 

azorica Hartert, 1905 : Est et centre des Azores.

casiotis (Bonaparte, 1854) : Kazakhstan et Ouzbekistan jusqu'au Nord de l'Afghanistan, le Sud-est de l'Iran, le Nord du Pakistan, le Cachemire. Migre en hiver dans l'Himalaya jusque dans l'Est du Népal.

iranica (Zarudny, 1910) : Sud Transcaspienne et Nord et Ouest de l'Iran.

maderensis Tschusi, 1904 : Forêts des montagnes de Madère.