Nomenclature

Eucalyptus rubida Deane & Maiden (1899)

Myrtaceae

Statut du taxon : accepté
Classification : Sous-genre Symphyomyrtus  (Section et Série à l'étude)
Sous-genre Symphyomyrtus, Section Maidenaria, Sous-section Euryotae, Série Viminales (Brooker & Kleining)
Publication : Proceedings of the Linnean Society of New South Wales xxiv. 456
Synonymie : Eucalyptus gunnii var. rubida (Deane & Maiden) Maiden, 1902 ; Eucalyptus rubida subsp. barbigerorum L.A.S.Johnson & K.D.Hill, 1991 ; Eucalyptus rubida subsp. canobolensis L.A.S.Johnson & K.D.Hill, 1991 ; Eucalyptus rubida subsp. septemflora L.A.S.Johnson & K.D.Hill, 1991 ; Eucalyptus canobolensis (L.A.S.Johnson & K.D.Hill) J.T.Hunter, 1998.
Noms vernaculaires : gommier chandelle ; Engl. candlebark
 
Bibliographie
Collectif
, Flora of Australia Volume 19, Australian Government Publishing Service, Canberra, 1988.
D.J Boland, M.I.H.Brooker & J.W Brooker, Eucalyptus seeds, 1980.
Brooker & Kleining, Field Guide to Eucalypts, en 3 volumes, 1999 (Vol 1), 2001 (Vol 2) et 1994 (Vol 3).
Collectif, Euclid, Eucalypts of Australia, CSIRO (Compact Disc), 2006.
Urban Jacques, Les cahiers du naturaliste N°41.
 
Iconographie
Ivan Holliday et Geoffrey Watson, Eucalyptus, 1997 : 1.
Brooker & Kleining, Field Guide to Eucalypts, 1994 (Vol 3) : 2.
Collectif, Euclid, Eucalypts of Australia, CSIRO (Compact Disc), 2006 : 3.
Urban Jacques : 4 et 5.

 

Description détaillée
 
Arbre de 20-30 m environ qui forme un nœud cotylédonaire. Écorce lisse partout sauf à la base du tronc et ça et là sous la forme de restes pas encore détachés ; elle est plutôt grisâtre et souvent pulverulente, blanche juste après la desquamation et porte des cicatrice transversales dues aux insectes. Une population, barbigerorum Johnson & Hill (1991), très localisée dans le Nord-est des Tablelands (NSW) a une écorce plus noire à la base alors qu'une autre, canobolensis Johnson & Hill (1991) des Monts Canobolas à l'Ouest des Blues Mountains (NSW) a des feuilles juvéniles plus grandes et plus glauques. Toutes deux ont été décrites en tant que sous-espèces et canobolensis a même été élevée au rang d'espèce en 1998 par J. T. Hunter sous le motif de feuilles plus rugueuses alors qu'on ne saurait au mieux y voir qu'une variabilité de formes. Les feuilles juvéniles sont sessiles et opposées sur plusieurs paires, orbiculaires (2-6 X 2,5-6,5 cm) à base arrondie ou tronquée ou amplexicaule. Elles sont bleu-vert ou glauques avec les bords entiers ou crénelés. Les feuilles adultes sont pétiolées (10-35 mm), alternes, lancéolées à falciformes (8-18 X 1-3 cm) avec la base retrécie sur le pétiole. Elles sont concolores, ternes ou brillantes, gris-vert ou glauques ou bleu-vert avec une réticulation dense ; glandes oléifères éparses (ou peu visibles) dans les aréoles.

Inflorescence pédonculée (3-8 mm) portant 3 boutons floraux rarement 7 (une population isolée dans le Victoria) sessiles ou subsessiles (3-4 mm), ovoïdes à fusiformes (5-9 X 3-5 mm), vert ou jaunâtre et souvent glauques, avec un operculum conique (plus rarement arrondi ou hémisphérique). Cicatrice présente. Fleurs blanches, principalement entre octobre et février mais aussi presque toute l'année. Fruit sessile ou à peine pédicellé (3-4 mm), hémisphérique ou campanulé (3-6 X 4-8 mm), vert-brun à glauque ; disque ascendant, convexe et 3-4 valves saillantes. Graine gris-brun à noire, ovoïde-aplatie, souvent pointue et lacuneuses avec la partie dorsale lisse ou à peine ridée. Après la germination, les plantules ont des feuilles sessiles et opposées, orbiculaires à cordées (2,2-3,5 X 4,5-7 cm), à base amplexicaule ou tronquée ou arrondie, à apex arrondi ou émarginé, moins souvent pointu, à bords entiers, glauques et ternes. Espèce rustique jusque vers -15°C voire au-delà. Cette espèce est très proche de dalrympleana mais son port n'est pas aussi érigé (plutôt arrondi); elle pousse le plus souvent sur des sols pauvres en matière organique contre riches pour dalrympleana et surtout ses feuilles juvéniles sont plus glauques. Tolère les sols calcaires. Son nom scientifique vient de la couleur rougeâtre de son bois fendu.

 

Origine géographique : aire de répartition s'étendant aux montagnes de l'Est de la Nouvelle Galles du Sud, aux Alpes australiennes du Victoria et au Great Dividing Range avec une population dans le Sud-est de la Tasmanie.
Jacques Urban, 2009.

 

Statut dans la nature : en danger ; vulnérable ; pas globalement menacée ; fréquente ; abondante
Culture en Europe : aucune ; occasionnelle ; peu commune ; commune ; abondante - Zone de rusticité : 7-8

 

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