Nomenclature

Corymbia clarksoniana (Carr & Carr) K.D.Hill & L.A.S.Johnson (1995)

Myrtaceae

Statut du taxon : accepté

Classification : Sous-genre Corymbia, Section Terminaliptera - Série Polycarpae J. Urb.

Sous-genre Corymbia, Série Terminaliptera (Flora of Australia)

Publication : Telopea 6: 259 (1995).

SynonymieEucalyptus clarksoniana D.J.Carr & S.G.M.Carr 1987 ; Eucalyptus dolichocarpa D.J.Carr & S.G.M.Carr 1987 ; Corymbia lignans subsp. burdekinensis K.D.Hill & L.A.S.Johnson 1995 ; Corymbia maritima K.D.Hill & L.A.S.Johnson 1995.

Noms vernaculaires : eucalyptus de Clarkson; Engl. Clarkson's bloodwood

 

Bibliographie

Collectif, Flora of Australia Volume 19, Australian Government Publishing Service, Canberra, 1988.

D.J Boland, M.I.H.Brooker & J.W Brooker, Eucalyptus seeds, 1980.
Brooker & Kleining, Field Guide to Eucalypts, en 3 volumes, 1999 (Vol 1), 2001 (Vol 2) et 1994 (Vol 3).

Collectif, Euclid, Eucalypts of Australia, CSIRO (Compact Disc), 2004.

Urban Jacques, Les cahiers du naturaliste N°27, fascicule 1, Monographie du genre Corymbia, 2012.

 

Iconographie

M.I.H.Brooker & D.A.Kleinig, Field Guide to Eucalyptus Vol III.  1994 : 1.

Collectif, Euclid, Eucalypts of Australia, CSIRO (Compact Disc), 2004 : 2, 4, 5, 6 (une plantule), 7, 8, 9 (subsp. ligans), 10, 11 et 12 (subsp. novoguinensis, la phoro 12 représentant une plantule).

Urban Jacques : 3.

Description détaillée

 

Arbre moyen de 12-15 m qui forme un nœud cotylédonaire. Ecorce rugueuse et craquelée sur tout le tronc jusqu'aux petites branches, gris-brun à brun-orangé en sous-couche mais peu visible. Les feuilles juvéniles sont pétiolées, opposées sur environ 5-12 paires, elliptiques à lancéolées (6-14 X 1-5 cm), vertes, discolores et plus ou moins sétacées ; la base est rétrécie sur le pétiole. Les tiges sont parfois de section angulaire. Les feuilles adultes sont pétiolées (10-22 mm), alternes, lancéolées (6-18 X 1-3 cm). Elles sont vertes, brillantes, discolores, fortement penninervées et à base rétrécie sur le pétiole. Nervures intramarginales présentes et proches du bord du limbe. Réticulation très dense et glandes oléifères dans les aréoles ou très peu visibles. Inflorescences composées de panicules de 7 fleurs par ombelle ; pédoncule de 5-17 mm de long ; pédicelles de 3-10 mm. Boutons obovoïdes à pyriformes (7-12 X 4-8 mm), sans cicatrice, blanchâtres et légèrement squameux. Operculum arrondi à conique. Fleurs blanches entre janvier et août. Fruit en forme d'urne, plus ou moins rétrécie vers l'ouverture (12-25 X 9-16 mm) ; il est légèrement verruqueux ou rugueux; pédicellede 2-11 mm ; 3-4 valves nettement incluses. Graines brun-rouge, ailées à une extrémité. Après la germination, les plantules ont des tiges légèrement sétacées sur 2-8 nœuds puis deviennent glabres. Les feuilles sont courtement pétiolées, elliptiques à étroitement lancéolées (7-13 X 1,3-2 cm). Elles sont opposées sur 6-13 paires ou plus puis subopposées ou alternes, vert-pâle, ternes ou à peine brillantes et légèrement sétacées sur les 2-8 premières feuilles, après elles sont glabres ; base rétrécie sur le pétiole.

Origine géographique : on trouve cette espèce dans une grande partie de l'Est du Queensland jusqu'à la limite avec la Nouvelle Galles du Sud mais est quasi absente de la pointe Nord de la Péninsule du Cap York où se trouve la sous-espèce novoguinensis et semble moins présent dans l'aire de ligans. Elle pousse dans les plaines herbeuses et les forêts sur des sols sableux et caillouteux souvent assez pauvres. Cette espèce n'est pas cultivée en Europe bien que son aire de répartition permette de penser que sa rusticité est probablement similaire à d'autres espèces connues sur ce point et présentes dans les mêmes régions.

Jacques Urban, 2011.

 

Statut dans la nature : en danger ; vulnérable ; pas globalement menacée ; fréquente ; abondante
Culture en Europe : aucune ; occasionnelle; peu commune ; commune ; abondante - Zone de rusticité : 9-12

Taxons inférieurs : 2 sous-espèces acceptées à ce rang.

 

Description détaillée

 

Corymbia clarksoniana subsp. ligans (K.D.Hill & L.A.S.Johnson) J. Urb. (2012)

 

Statut du taxon : accepté
Publication : Les cahiers du naturaliste N°27, fascicule 1, Monographie du genre Corymbia (2012).

SynonymieCorymbia ligans K.D.Hill & L.A.S.Johnson. 1995.

 

Ce taxon se distingue de clarksoniana exclusivement par des boutons floraux et des fruits plus petits. Même en rajoutant des feuilles moins larges (8-20 mm), il va sans dire que ce ne sont pas des caractères suffisamment discriminants pour élever ce taxon au rang d'espèce. D'ailleurs notons qu'un taxon nommé ligans subsp. burdekinensis est devenu synonyme de clarksoniana, prouvant une très forte parenté entre les 2 populations. Ce taxon est endémique de la région de Greenvale Range jusque vers Newcastle Range dans le Nord-est du Queensland au sud de la Péninsule du Cap York. Il pousse sur des sols peu profonds, bien drainés ou sur les sols sableux près des cours d'eau.

 

Statut dans la nature : en danger ; vulnérable ; pas globalement menacée ; fréquente ; abondante
Culture en Europe : aucune ; occasionnelle; peu commune ; commune ; abondante - Zone de rusticité : 11-13

 

Corymbia clarksoniana subsp. novoguinensis (D.J.Carr & S.G.M.Carr) J. Urb. (2012)

 

Statut du taxon : accepté
Publication : Les cahiers du naturaliste N°27, fascicule 1, Monographie du genre Corymbia (2012).

SynonymieEucalyptus novoguinensis D.J.Carr & S.G.M.Carr, 1987 ; Corymbia novoguinensis (D.J.Carr & S.G.M.Carr) K.D.Hill & L.A.S.Johnson. 1995.

 

Ce taxon se distingue de clarksoniana exclusivement par des boutons floraux plus verruqueux ainsi que les fruits qui sont plutôt en forme de tonneau que d'urne. Même avec une taille plus grande (20-25 m) on ne pas, comme le précédent, l'élever au rang d'espèce. D'ailleurs Brooker & Kleining ne l'avaient même pas considérée comme une sous-espèce dans leur monographie en le considérant simplement comme un synonyme de clarksoniana. Toutefois, à cause de son aire de répartition différente et surtout à cause de sa prédilection pour un biotope plus humide, je le considère au moins comme une sous-espèce. Il est endémique de l'extrême Nord de la Péninsule du Cap York et du Sud de l'île de Papouasie-Nouvelle Guinée (en fait il n'y a aucune donnée précise sur cette distribution) ; il est fortement présent dans les mangroves et sur des sols argileux.

 

Statut dans la nature : en danger ; vulnérable ; pas globalement menacée ; fréquente ; abondante
Culture en Europe : aucune ; occasionnelle; peu commune ; commune ; abondante - Zone de rusticité : 11-13