Nomenclature

Corymbia torelliana (F. Muell.) K.D.Hill & L.A.S.Johnson (1995)

Myrtaceae

Statut du taxon : accepté

Classification : Sous-genre Corymbia, Section Torellianae (Chipp.) J. Urb.
Sous-genre Corymbia, Série Terminaliptera (Flora of Australia)

Publication : Telopea 6: 227 (1995).

Synonymie : Eucalyptus torelliana F. Muell. 1877.

Noms vernaculaires : eucalyptus cadaghi ; Engl. cadaghi.

 

Bibliographie
Collectif
, Flora of Australia Volume 19, Australian Government Publishing Service, Canberra, 1988.
D.J Boland, M.I.H.Brooker & J.W Brooker, Eucalyptus seeds, 1980.
Brooker & Kleining, Field Guide to Eucalypts, en 3 volumes, 1999 (Vol 1), 2001 (Vol 2) et 1994 (Vol 3).
Collectif, Euclid, Eucalypts of Australia, CSIRO (Compact Disc), 2004.
Urban Jacques, Les cahiers du naturaliste N°27, fascicule 1, Monographie du genre Corymbia, 2012.

 

Iconographie

M.I.H.Brooker & D.A.Kleinig, Guide to Eucalyptus Vol III.  1994 : 1, 4 et 6.

Collectif, Euclid, Eucalypts of Australia, CSIRO (Compact Disc), 2004 : 2, 5, 7 (dont photos 2 et 7 : Bruce Gray) Authors please read.

Urban Jacques : 3.

 

Description détaillée

 

Grand arbre d'environ 30 m qui ne forme pas de nœud cotylédonaire. Écorce plus ou moins craquelée à la base du tronc sur environ 5 m puis entièrement lisse ailleurs. Elle est vert-gris mêlée de blanchâtre et souvent brillante. Les rameaux fins peuvent être sétacés et souvent seuls les vieux sujets développent une écorce rugueuse sur le tronc. Les jeunes rameaux sont de section ronde ou carrée et très sétacés. Les feuilles juvéniles sont toujours pétiolées et alternes. Elles sont ovales ou cordiformes à elliptiques (9-14,5 X 6-10,5 cm) avec une base peltée ou lobée. Elles sont vertes, brillantes, discolores et sétacées sur les deux faces. La couronne des arbres reproducteurs est composée de feuilles intermédiaires ovales et sétacées parfois mêlées de feuilles adultes. Celles-ci sont  lancéolées plus ou moins larges (6-16 X 1,5-8,5 cm) avec un pétiole de 10-24 mm. Base rétrécie sur le pétiole. Elles sont discolores, brillantes ou ternes, vertes et sétacées ou glabres. Elles apparaissent assez tardivement. Nervures intramarginales présentes mais très proches du bord du limbe. Réticulation très dense et glandes oléifères petites, dans les aréoles. Inflorescences terminales composées de panicules pédonculées (5-24 mm) qui portent 3 fleurs par ombelle (parfois 7) pédicellées (5 mm). Boutons ovoïdes, à obovoïdes (7-8 X 5-7 mm), verts à crème et lisses ; cicatrice présente car l'operculum externe tombe longtemps avant la floraison. Operculum arrondi à conique parfois avec un petit bec. Fleurs blanches entre août et novembre. Fruit sessile ou à peine pédicellé, en forme d'urne ou globulaire-tronqué (9-14 X 8-13 mm) en l'absence du col toujours très court ; 3 valves nettement incluses. Graines rouge-noir, brillantes plutôt ovoïdes, sans aile mais souvent légèrement carénées. Après la germination, les tiges sont très sétacées, de section ronde ou carrée. Les feuilles sont pétiolées et opposées sur 3-4 paires puis alternes ; elles sont ovales à elliptiques (10-15 X 4,5-9 cm). Elles sont vertes, discolores, très sétacées et à base arrondie sur les deux premières paires puis peltées. Environ 300-350 graines viables au gramme.
 
Origine géographique : cette espèce est endémique d'une étroite bande côtière au pied d'une zone de coteaux qui va de l'Ouest de Ingham au Nord jusqu'à Cooktown au Sud dans le Nord-est du Queensland. Elle pousse surtout dans les sols bien drainés, sur les pentes des collines environnantes au milieu des forêts sclérophylles dont elle constitue un des éléments principaux dans cette zone. A cause de sa croissance extrêmement rapide, C. torelliana a été abondamment planté sur la côte orientale notamment dans les environs de Brisbane pour l'exploitation forestière. Il en résulte qu'il devient par endroit une espèce invasive qui concurrence sérieusement les espèces indigènes et qui s'hybride facilement avec elles notamment avec C. henryi qui lui est taxinomiquement proche.

Jacques Urban, 2011.

 

Statut dans la nature : en danger ; vulnérable ; pas globalement menacée ; fréquente ; abondante
Culture en Europe : aucune ; occasionnelle ; peu commune ; commune ; abondante - Zone de rusticité : 10-13