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Nomenclature
Betulaceae
Statut du taxon : accepté
Classification : Sous-famille des Betuloideae
Liens taxinomiques : Betula
Synonymie : Betula-alnus Marshall, 1795 ; Duschekia Opiz, 1839 ; Alnaster Spach, 1841 ; Clethropsis Spach, 1841 ; Semidopsis Zumagl., 1849 ; Alnobetula (W.D.J.Koch) Schur, 1853 ; Cremastogyne (H.J.P.Winkl.) Czerep., 1955.
Bibliographie
Krüssmann Gerd, Cultivated broad-leaved trees & shrubs, Vol. 1, 1984.
Collectif , Flowering Plants. Dicotyledons. Volume II, 1993, Edited by K. Kubitzki
D. J. Mabberley, The Plant-Book (1ère edition 1990, 2e edition 1997, 3e edition 2009 et 4e edition 2017).
Collectif, Flora of China volume 4 Cycadaceae through Fagaceae, 1999.
Collectif, Flora of North America volume 3 Magnoliophyta: Magnoliidae and Hamamelidae, 1997.
Iconographie
Urban Jacques : 1. bourgeon subsessile (A. sieboldiana), 2 et 3. bourgeons stipités (A. serrulata et A. cremastogyne), 4. infrutescence solitaire (A. cremastogyne) et 5. infrutescence ramifiée (A. firma).
Description détaillée
Introduction
Le genre Alnus comprend actuellement (voir plus bas) 38 espèces et est principalement originaire des régions tempérées de l'Hémisphère Nord puis de là jusque dans les Andes et l'Asie du Sud-est. Il est habituellement divisé en 4 sous-genres (voir plus bas).
Caractères végétatifs
Arbres ou arbustes rarement buissons, essentiellement à feuilles caduques ou parfois semi-persistantes. Écorce lisse, relativement fine mais bien solidaires des tissus internes et portant souvent de nombreuses lenticelles claires, souvent étendues horizontalement qui rendent certaines espèces attractives sur le plan ornemental. Elle est gris clair à gris-brun. Le bois est blanc mais au contact de l'air il rougit ou brunit ; il est assez léger et fibreux sans un grand intérêt pour une utilisation de bois d'œuvre ou de construction bien qu'utilisé localement. Le genre Alnus possède à l'instar des Légumineuses des nodosités qui fixent l'azote de l'air grâce à une symbiose racinaire avec des bactéries du genre Rhizobium. Les bourgeons d'hiver sont stipités (1) très caractéristiques sauf chez les espèces du sous-genre Alnobetula où ils sont presque sessiles ; ils sont étroits à ellipsoïdes, cylindriques ou parfois ovoïdes avec un apex pointu ou arrondi selon les groupes. En général ils portent 2-3 écailles lisses et imbriquées (davantage chez le subg. Alnobetula ou au contraire aucunes chez le subg. Clethropsis). Les feuilles sont simples, alternes et pétiolées ; elles sont arrangées en spirales ou distiques (rangées parallèles) ; le limbe est ovale à elliptique ou obovale, normal ou coriace. Bords presque entiers à doublement serrulés, base arrondie ou cunéiforme (coin triangulaire) et apex pointu, obtu ou acuminé. Les surfaces sont glabres ou tomenteuses avec parfois des glandes résineuses sur la face inférieure.
Caractères floraux
Ce qui distingue les aulnes des bouleaux c'est la structure de leurs inflorescences. Les inflorescences mâles (staminées) sont de longs châtons latéraux, disposés le plus souvent en grappe ou solitaires issus des rameaux de l'année antérieure et apparaissent avant ou avec les feuilles (dans ce cas ils sont encore dans les bourgeons en hiver). Chez les espèces subtropicales du subg. Clethropsis ils apparaissent le plus souvent en pleine végétation, dès que les feuilles sont présentes. Tous sont composés de plusieurs tépales en formes d'écailles. Les fleurs mâles sont au nombre de 3 par écaille, elle-même étant le résultat de 3 bractées soudées et chacune a (3) 4 (6) tépales écailleux qui forme le calice avec un nombre identique d'étamines ; anthère et filet soudés. Les inflorescences femelles (pistillées) sont près des châtons mâles et généralement solitaires ou en grappe de quelques unités. Ils sont dressés ou légèrement pendants, ovoïdes à ellipsoïdes et surtout fermes, ovoïdes, en forme de cône. Les fleurs femelles sont de 2 par écaille, chacune étant le résultat de 5 bractées soudées, sont ligneuses et à 5 lobes ; le périanthe est absent. L'infrutescence est dressée ou pendante, avec des écailles à 5 lobes qui s'épaississent en se lignifiant pour être persistantes après la libération des fruits. Ces derniers sont des samares minuscules, à 2 courtes ailes latérales plus ou moins membraneuses ou coriaces mais absentes chez plusieurs espèces.
Comparaison des bourgeons et des infrutescences
Plusieurs espèces sont ornementales et cultivées régulièrement. Ce sont des essences à croissance souvent rapide qui demandent des sols assez riches en matière organique et humidité du sol voire des sols très humides à partiellement innondés. Ce sont des arbres typiques des berges de cours d'eau et d'endroit marécageux, biotope qu'ils partagent avec les saules (Salix). Seules quelques rares espèces (A. cordata) poussent très bien sur des sols secs. Outre leur bois, certaines espèces sont exploitées pour en extraire des teintures ou à usage médicinal notamment leur pollen contre la fièvre. En général les aulnes ont la faculté d'accumuler l'or contenu dans les sols.
Jacques Urban, 2018.
Lexique
1. glandes portées par un court pétiole (le mot dérive de stipe qui désigne le tronc dû à l'accumulation des feuilles sèches chez les monocotylédones, tronc des palmiers par exemple).
La plupart des ouvrages cités en référence font état d'environ 25-30 espèces alors que les bases de données de Kew Gardens et de St Louis (USA) en référence 38 à ce rang alors que certaines espèces sont vraiment proches. Seule une étude approfondie pourra nous aider à cerner l'étendue exacte de ce genre bien que l'accès aux données descriptives et aux planches d'herbier n'est pas facile prouvant une fois de plus qu'en ce XXIe siècle la centralisation, au moins numérique, de ces données devrait être la règle afin d'en faciliter l'accès à tous ! En revanche, le recoupement approfondi de ces bases de données permettra certainement de réactualiser cette liste car il est fort probable que quelques taxons deviennent au mieux des sous-espèces.
Clé de classification du genre proposée par J. Urban
1. Bourgeons recouverts d'écailles.
2. Inflorescences femelles solitaires (voir illustration).
Sous-genre Cresmastogyne
2. Inflorescences femelles composées de 2 ou plusieurs cônes (voir illustration).
3. Bourgeons pétiolés (stipités) à 2-3 écailles.
Sous-genre Alnus
3. Bourgeons subsessiles à 4-6 écailles.
Sous-genre Alnobetula
1. Bourgeons nus.
Sous-genre Clethropsis
Alnus acuminata Alnus alnobetula Alnus cordata Alnus cremastogyne Alnus djavanshirii Alnus dolichocarpa Alnus fauriei Alnus ferdinandi-coburgii Alnus firma Alnus formosana |
Alnus glutinosa Alnus glutipes Alnus hakkodensis Alnus henryi Alnus hirsuta Alnus incana Alnus japonica Alnus jorullensis Alnus lanata Alnus mairei |
Alnus mandshurica Alnus maritima Alnus matsumurae Alnus maximowiczii Alnus nepalensis Alnus nitida Alnus oblongifolia Alnus orientalis Alnus paniculata |
Alnus pendula Alnus rhombifolia Alnus rubra Alnus serrulata Alnus serrulatoides Alnus sieboldiana Alnus subcordata Alnus trabeculosa Alnus vermicularis |
Hybrides naturels
Alnus × elliptica Req., Ann. Sci. Nat. (Paris) 5: 381 (1825), A. cordata x A. glutinosa.
Alnus × fallacina Callier, Repert. Spec. Nov. Regni Veg. 10: 232 (1911), A. incana subsp. rugosa x A. serrulata.
Alnus × hanedae Suyinata, New Keys Jap. Trees: 457 (1961), A. firma x A. sieboldiana.
Alnus × hosoii Mizush., J. Jap. Bot. 32: 1 (1957), A. maximowiczii x A. pendula.
Alnus × mayrii Callier in C.K.Schneider, Ill. Handb. Laubholzk. 1: 126 (1904), A. hirsuta x A. japonica
Alnus × peculiaris Hiyama, J. Jap. Bot. 37: 155 (1962), A. firma x A. pendula.
Alnus × pubescens Tausch, Flora 17: 520 (1834), A. glutinosa x A. incana.
Alnus × suginoi Sugim., J. Geobot. 16: 49 (1968), A. hirsuta x A. serrulatoides.