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Nomenclature

Coturnix pectoralis Gould (1837).

Phasianidae

Statut du taxon : accepté
Synonymie : aucune
Noms vernaculaires : caille des chaumes ; Engl. stubble quail.

 

Bibliographie

P. Slater, A field guide to the Australian birds - Vol. 1 Non Passerines, Rigby, 1979

R. Howard & A. Moore, A complete checklist of the Birds of the World, Oxford UP, 1980.

Collectif, Handbook of the birds of the world, Volume 2 - Lynx Edicions, 1994.

 

Iconographie : en recherche d'illustration pour ce taxon (in search of illustration for this species)

Jacques Urban : 3 (carte de répartition).

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Description détaillée

 

Taxinomie : certains auteurs intègrent cette espèce dans la super-espèce formée de C. coturnix et C. japonica. Notre analyse est plus simple encore puisque toutes les espèces de ce genre peuvent graduellement être considérées comme les membres d'une super-espèce (voir fiche du genre) car elle est aussi proche de C. japonica que de C. coromandelica. Par ailleurs C. pectoralis et C. novaezelandiae, taxon aujourd'hui éteint, étaient considérées comme conspécifiques tant elles sont proches notamment au niveau du plumage.

 

Caractéristiques : cette espèce a un plumage semblable à la caille des blés sur les ailes et les parties supérieures de la tête et du corps, peut-être moins teinté de roux : brun noirâtre, mêlé de plumes chamois et beige alors que les ailes sont brun-châtain, parfois grisâtres. En revanche les parties inférieures sont distinctes avec un masque inexistant comme chez C. japonica, les joues, la gorge et les lores étant roux. Les parties inférieures sont blanchâtres, éventuellement à peine teinté de beige avec des taches noires sur les flancs et les côtés du cou et disposées en rangées longitudinales alors que le centre de la poitrine est noir ; les flancs ont aussi des plumes liserées de roux qui rappellent celles de C. delegorguei. Les sourcils beiges sont plus discrets que chez les autres espèces mais se prolongent autour des joues. Le bec est brun à brun-gris ; pattes couleur chair à jaunâtres ; iris marron. La femelle est assez similaire au mâle sur les parties supérieures mais ses joues, sa gorge et ses parties inférieures ressemblent à celles de la caille des blés (C. coturnix) si ce n'est que le fond est plutôt blanc et non beige avec des taches plus noires ; sa gorge et ses joues sont plus blanches, plus étendues avec un stigmate de collier noir ; ses flancs sont plus roux et se rapprochent alors de ceux de C. delegorguei. Taille : 16-20 cm pour un poids de 75-125 g.

 

Mœurs : la caille des chaumes fréquente majoritairement toutes sortes de biotopes à dominante de prairies, landes, cultures, savanes pourvu qu'ils ne soient ni très humides ni très arborés mais avec une majorité d'herbacées qui ne dépassent pas 50-75 cm de haut. On la trouve aussi si les sols sont relativement nus et arides du moment que la nourriture y est abondante ; d'ailleurs elle a comportement très nomade, migrant dans les zones arides voire désertiques après la saison des pluies. Sa nourriture se compose essentiellement de graines de graminées et de céréales cultivées (avoine, orge, trèfle, blé) mais aussi de matières végétales (feuilles et bourgeons) et d'invertébrés dont de nombreux insectes (observés jusqu'à 30% du régime). La nidification a lieu entre août et mars mais dépend largement de la saison des pluies. Cette espèce semble être monogame. Le nid est une dépression du sol garni d'herbes sèches et caché dans des touffes d'herbes ou sous un petit buisson. La ponte est en moyenne de 7-8 œufs crème-ocré plus pâles que ceux de la caille des blés et avec des taches brunes plus pastel, plus petites et davantage groupées par endroit. La femelle couve seule pendant 18-21 jours. Les cailleteaux sont assez similaires à ceux de C. coturnix mais plus foncé sur le dos et plus roux en dessous.

 

Origine géographique : la caille des chaumes est présente dans toute l'Australie sauf une large bande dans le Nord. En réalité elle est plus fréquente et nidificatrice régulière dans l'extrême Sud-ouest et dans le quart Sud-est (partie foncé sur la carte) mais ses mouvements liés aux pluies l'amènent à nicher occasionnellement en dehors de son aire d'origine (vert plus clair sur la carte) surtout quand la saison de reproduction a été favorable aux populations. D'ailleurs l'espèce est en croissance et donc étend régulièrement son aire naturelle au bénéfice des cultures irriguées plus nombreuses ou des l'étendue du déboisement.

 

En revanche et comme pour les autres espèces du genre, l'agriculture est la principale cause de la destruction des nids, souvent lors des moissons. Elle est devenue très rare en Tasmanie malgré sa protection depuis 1944 et seul des couples isolés venus du continent nichent occasionnellement et sont très sporadiques. J'attire une fois encore votre attention (lire Protection) sur cet exemple qui prouve que la protection n'est absolument pas suffisante pour éviter l'extinction d'une espèce : si la caille des chaumes avait été seulement endémique de Tasmanie, elle serait aujourd'hui présumée éteinte à l'instar de sa cousine la caille de Nouvelle Zélande (C. novaezelandiae).

  Jacques Urban 2018.

 

Statut dans la nature : en danger ; vulnérable ; pas globalement menacée ; fréquente ; abondante

Elevage en Europe : aucun ; occasionnel ; peu commun ; commun ; abondant